Une semaine à Chiloé - introduction

Publié le par Fabienne

 

On nous avait dit que Chiloé était un super coin. Nous ne savions pas trop à quoi nous attendre, en fait ça ressemble à la campagne anglaise.   

 

Nous sommes arrivés sous la pluie, aveugles derrière les vitres embuées du bus mais, à l'arrivée, nous avons eu notre première belle éclaircie puis un franc soleil, large et complet, qui nous a accompagnés jusqu'à Chonchi où nous avons posé nos valises.

 

DSCN3666-WEB

 

Chiloé a la réputation d'etre une île très pluvieuse, un peu à la façon de l'Angleterre ou des villes normandes et bretonnes. Nous avons eu de la chance cependant et, surtout, nous avons adopté un rythme de vie qui s'est avéré parfait : levés après 10h (rappelez-vous, nous récupérions de quatre jours de sérieuse bringue sur le bateau Navimag), nous petit déjeunions dehors face à la mer, la première averse de la journée déjà passée. Nous partions en promenade sur les coups de 12h (sonnés à la manière de chez nous, les premiers mercredis du mois, mais chaque jour) et profitions d'une éclaircie de plusieurs heures, et de chaleur, pour nous accompagner.  Les lumières avaient cette qualité particulière des lumières océaniques, dramatiques et passagères.

 

DSCN3719-WEB.jpg

 

Chiloé est également réputée pour ses églises des XVIIIème et XIXème siècles qui la parsèment et qui ont récemment été classées au Patrimoins Mondial de l'Humanité par l'Unesco. Nous en avons vu celles de Chonchi, celle de Castro, d'Ichaque, de Puqueldon, de Dalcahue et d'Anchao, celle-ci ayant notre préférence. Nous étions à Chiloé en début de Semaine Sainte (Semana Santa) et nous avons pu apprécier les préparatifs pour Paques et meme prendre le temps de comprendre un sermon, affiché à l'entrée de l'église d'Anchao, sur le sens du Careme. 

 

Cependant, le dimanche des Rameaux, à Chonchi, il fallait choisir entre la célébration religieuse et la célébration citoyenne, qui récompensait sur la place centrale de la ville ses pompiers bénévoles et dévoués.

 

Nous nous sommes donc promenés, à un rythme paisible, cinq jours durant sur l'ile, le sixième ayant été passé, lui, dans la plus parfaite immobilité, chez Carlos, à écouter tomber la pluie et regarder les tentatives, vaines ce jour-là, du soleil pour percer sur la mer.

 

DSCN3747-WEB.jpg

 

Nous avons quitté Chiloé ayant vu l'automne prendre possession de ses verts et l'habiller de jaune, d'orange et de rouge, puis faire tomber les feuilles de ses arbres par tas entiers sous les assauts de la pluie.

Publié dans Veni - vidi

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article