Croisière NAVIMAG - épisode 2

Publié le par Fabienne

A lire l'introduction concernant cet épisode de notre voyage, dans la rubrique Trajets, vous auriez pu croire que nous avions fait quelque chose d'extraordinaire et d'assez rare dans la traversée du continent sud-américain.  

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Nous aussi nous pensions nous éloigner de l'autoroute touristique que peut constituer la découverte de la Patagonie - tant du côté chilien que du côté argentin - et nous ne découvrîmes qu'une fois embarqués et en mer que nous nous étions trompés.

 

Notre erreur ne nous causa pas de grand malheur, bien au contraire. Certes, nous n'étions pas seuls et nous ne fîmes pas connaissance avec d'autres chiliens, notre espagnol ne fit pas de grandes avancées non plus.

 

 

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Mais nous nous sommes amusés comme des gamins. Nous avons notamment fait la connaissance de tout un groupe de français et notre entente fut telle qu'à la fin nous nous sommes quittés en nous auto-qualifiant de "promotion", à la digne façon des écoles françaises. Du pur cru! 

 

Des débuts de soirées passés en belotes, en trous du cul et en ramis, des nuits de beuverie chantées, quelques bagarres pour relever le tout mais globalement une excellente ambiance pendant une traversée paisible.

 

Nous n'avons pas pour autant oublié que nous étions en mer et nous avons très largement profité du pont du ferry pour admirer, aux jumelles et de nos yeux nus et avides, les mammifères plus ou moins gigantesques aller à notre côté, sur les flancs du bateau ou plus au loin. Baleines, pingouins, orques et otaries, la mer fut clémente et généreuse avec nous, de même que le soleil.

 

DSCN3604-WEB.jpgNous sortions de deux semaines de pluie et de neige, nous eûmes pratiquement trois jours de plein soleil, les nuages restant au loin la majeure partie du temps. Nous descendîmes de ce bateau plus fatigués qu'en embarquant, et pour cause, mais la tête pleine de souvenirs de fête et de rires, plutôt que de vomi et de déferlantes violentes.

 

Nous avons croisé, récemment, des touristes australiens qui ont fait la même croisière une semaine après. Notre bateau prenant se retraite à l'issue de notre voyage, ils eurent une autre monture qui les lâcha en haute mer, haute mer qui se déchaîna et les obligea à attendre 12h avant de s'y aventurer, et les retint plus de 24h au lieu des 12h usuelles. 

 

On l'a échappé belle!

 

 

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Publié dans Veni - vidi

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