On a marché jusqu'à Vilcabamba - 2ème partie

Publié le par flaneries-a-deux

Cinquième jour : A partir de là, notre route s’éloigne de celle des autres marcheurs que nous avions pu croiser jusque là, nous ne verrons plus de touriste jusqu’au Machu Pichu. A nous l’aventure!!  (c‘est juste pour dire car en vrai on est avec Olger et c‘est plutôt l‘aventure de resistance à la connerie). Donc ce jour là, on monte doucement vers le col, belle balade. Nous n’avons quasiment pas vu Olger de la journée, qui avait sans doute mieux à faire. Il a d’ailleurs vu un puma, pas nous, et oui guide c’est un métier!!!!

 

Nous nous arrétons juste avant le col, ce sera le campement le plus haut du parcours à 4000 metres. ET CA CAILLE, du coup au lit à 6 heuresdu soir, ce n’est pas possible de rester dehors quand le soleil est couché.

 

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Sixième jour : C’est un vrai chemin d’incas (au contraire du « Inca trail » et autres dérivés qui ne seraient, selon Olger - attention! information à vérifer donc!! - que des chemins reconstitués après coup, hors route originale) qui devait nous mener jusqu’au col. Seulement voilà, après quelques mètres sur le chemin, bien abîmé et par endroits entièrement effacé, nous l’avons perdu et nous avec. Et oui, car nous n’avions pas de guide, Olger étant resté à l’arrière pour on ne sait quelle raison… on a donc perdu 45mn et autant de précieuse énergie, à 4500m d’altitude, c’est bête. Qu’à ne cela ne tienne, Olger nous rejoint et demande à ce qu’on le prenne en photo à plusieurs reprises: c’est que c’est son anniversaire et qu’il est bien content.

 

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Bref, on passe le col à 4800m, l’ascension est lente et silencieuse. La neige est tombée une semaine avant et le passage des animaux et des hommes a tracé un sillon suffisamment large pour nous permettre de passer. De l’autre côté, c’est tout autre chose : une vallée qui décline en pente douce, du vert à perte de vue et pas un pic blanc à l‘horizon. Nous retrouverons nos apus le surlendemain, quand nous quitterons le village de Huancacalle, lieu de naissance d’Olger et maison de Jesus.

 

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C’est d’ailleurs chez lui que nous plantons notre tente, là, dans son jardin. Olger, lui, va dormir chez ses parents et laisse la femme de Jesus nous faire à manger. Ben oui quoi, c’est qu’il est claqué Olger, après six jours de marche!

 

Septième jour : Visite de Vitcos, un des lieux où s’est réfugié l’Inca après l’arrivée des espagnols. Petit tour de 2 heures avec Olger, qui nous quitte ensuite car il a envie d’aller à la pêche. Du coup nous pouvons profiter du site pour nous tout seul. Petit picnique frugal parmi les ruines, puis nous retournons au village.

 

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Nous rencontrons Olger qui est en train de se bourrer la gueule avec ses amis d’enfance, nous partageons quelques bières et rentrons chez Jesus. Olger ne réapparait pas, plus tard Jesus part aux nouvelles et revient nous dire qu’il est trop saoul pour venir. Nous voici donc en plan sans dîner. Du coup nous achetons un cuy ( cochon d’inde) à la femme de Jesus qui le tue et le prépare devant nous. Nous passons un agréable dîner avec la famille de jesus, l’ambiance est sympatique et détendue, ce qui nous change du coté pompeux d’Olger.

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