De Buenos Aires à El Calafate

Le 22 mars 2011

Conscients de manière aigüe de l'arrivée prochaine de l'hiver dans les contrées les plus australes du continent sud américain, nous décidâmes d'écourter notre séjour (que dès l'origine nous souhaitions long) dans la ville portenienne et de prendre la direction de la Patagonie puis, en objectif ultime, de la Terre de Feu.

Nous pensions d'abord aller directement à Ushuai puis remonter en Patagonie par la route mais le vol que nous convoitions disparut au prix qui nous intéressait. Nous jetâmes alors notre dévolu sur El Calafate, petite bourgade également pourvue d'un aéroport et ouvrant sur la Patagonie tant chilienne qu'argentine. Nous rejoindrions la Terre de Feu par la route.

 

Le bon déroulement de notre voyage semblait reposer sur les épaules de la compagnie aérienne Aerolineas Argentinas, réputée pour ses impérities. Nous avions entendu le récit d'un non-départ de la bouche d'autres touristes, qui conservaient de la compagnie un souvenir particulièrement amer.

Nous partîmes donc avertis, et sans doute un peu fatalistes, comme tout voyageur aguerri l'est toujours un peu.

Arrivés à cinq heures et demi du matin à l'aéroport nous atterîmes sans encombres à El Calafate (également la ville dont est originaire et où a récemment été enterré l'ancien Président Nestor Kirchner)  quelques heures plus tard, et nous ne fûmes pas déçus par le voyage.

D'abord parce que la vue par le hublot fut magnifique tout le long que dura le vol, au-dessus de la Pampa argentine puis au-dessus de la Patagonie, où nous atterîmes un jour de grand vent (élément classique et même constitutif de la région avons-nous compris plus tard); ensuite parce que El Calafate fut un excellent point de départ pour l'exploration de la région.

C'est également là que nous éprouvâmes nos premiers émois en visitant le Glacier Perito Moreno, le Lac Roca et la Réserve naturelle Laguna Nimez.

Nous quittâmes El Clafate, après un séjour bien agréable, un 26 mars au matin, pour Puerto Natales au Chili.