Le lac Titicaca, Copacabana et l'Isla del Sol - que des noms qui chantent

Publié le par Fabienne

Après avoir cherché, avec succès, à réparer notre ordinateur portable, précieux instrument de cette communication en images avec vous et endommagé au cours d'un voyage en soute, nous avons finalement pris le chemin de l'autre merveille du monde que compte la Bolivie : le lac Titicaca, plus grand lac d'altitude, à environ 4000m au-dessus du niveau de la mer comme on dit.

 

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Bref aparté : comme au Chili, nous avons dû faire le deuil de lieux en Bolivie où nous aurions beaucoup aimé aller.  De fait, contraints par notre ambitieux programme de visiter toute l'Amérique latine en une année et compte tenu de l'envergure des pays de ce continent, nous sommes amenés à faire des choix et donc des deuils. Au Chili ce fut la carreterra australe, en Patagonie, que nous nous sommes promis juré craché de retourner visiter, voire même pendant cette même année,  en Bolivie ce fut la région de Santa Cruz et un trek dans la Cordillère royale, que nous avons contemplée depuis l'altiplano bon nombre de fois, émerveillés.

 

Car prendre la route du lac Titicaca signifiait aussi prendre la route de la frontière péruvienne, après plus de six semaines en Bolivie. Trois heures sur l'altiplano et un passage en barque plus tard, nous étions arrivés dans la ville de la chanson dont j'ai tout oublié sauf le refrain, "Copacabana". Toute petite ville archi touristique et on comprend pourquoi, avec le somptueux lac Titicaca à ses pieds et des collines aux couleurs d'or en cette saison sèche et froide. Quelques ruines pré-inca et inca sur les hauteurs mais rien de bien intéressant en comparaison du spectacle vivant qu'offre le lac, une immensité tranquille et d'un bleu sans pareil, profond, pur, où le soleil se noie chaque soir.

 

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Les ruines intéressantes sont à trois heures de bateau de là, sur l'île du Soleil, l'Isla del Sol. Nous avons commencé par la zone nord de l'île où se trouve un premier complexe assez étendu de ruines incas, en particulier un très beau site cérémonial, sur une crête face au lac, à environ 40 minutes du minuscule village de pêche, Ch'allampapa. De là nous avons pris la route tracée par les incas pour rejoindre le point sud de l'île, de crêtes en crêtes, dont le nom lui aussi chante: la route éternelle et sacrée du soleil. Une route magnifique sous les assaults du vent et du soleil, où Quentin a fini par attraper une insolation - ce n'est pourtant pas faute d'être bien couvert!

 

 

Au loin, en fond de carte postale, affleuraient les cîmes - les apus dans le folklore andin - de la Cordillère. Un beau temps sans faille et une paix divine, les touristes ne passant que rarement la nuit sur l'île.

 

 

 

 

 

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Nous visitâmes le dernier site inca le lendemain matin, dans une quiétude complète, les habitants de Yumani levés et occupés sans doute depuis l'aube mais les touristes n'arrivant par bateau que plus tard, quand le soleil est déjà haut et tape fort, trop fort pour celui qui vit constamment sous ses rayons.  Celui-là s'en méfie, du soleil, contrairement au touriste qui s'amuse à se baigner dedans et en ressort brûlé...

 

Retour à Copacabana dans un bateau affrêté cette fois non par une compagnie de Copacabana mais par une compagnie de Yumani, pour que les habitants profitent un peu de la manne que représente le tourisme sur l'île. Et de Copacabana, à Puno, au Pérou et toujours, heureusement, sur les rives du lac Titicaca.

 

Nous sommes donc entrés au Pérou un lundi, le 11 juillet 2011.

Publié dans Veni - vidi

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